Commission régionale de la Masse de CHAMBERY.

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Une commission régionale de la masse s'est déroulée à Chambéry le 20 septembre. Cette réunion faisait suite à un boycott des organisations syndicales de la séance du 19 Août afin de protester contre le choix de la date.

 

La directrice régionale de Chambéry est en effet une récidiviste, puisque systèmatiquement elle organise des réunion en plein mois d'août.

 

Pour l'UNSA DOUANES, Vincent THOMAZO est intervenu en début de réunion pour signifier à la présidente de la commission régionale que visiblement il n'y avait pas urgence à convoquer une commission en plein mois d'août puisque celle ci est reconvoquée plus d'un mois après....

 

Adepte de la provocation la présidente répond alors que l'administration doit continuer à fonctionner, même au mois d'août, et que les élus du personnel ont des suppléants et doivent donc s'organiser en conséquence...

 

L'UNSA lui réplique alors que elle aussi à un suppléant, et que les services doivent également tourner au mois de septembre, date à laquelle elle prend ses vacances...

 

Suite à cette passe d'arme la présidente annonce aux représentants du personnel qu'elle préside sa dernière CRM avant son départ de Chambéry le 15 octobre prochain.

 

L'UNSA intervient ensuite pour dénoncer l'absence de la SEMCODA pour cette réunion dont le seul point est l'étude de la programmation immobilière 2010. L'EPA MASSE les rémunère assez cher pour qu'ils fassent l'effort d'être présents, d'autant qu'ils sont les seuls à pouvoir répondre aux questions qui vont être posées.

L'UNSA se demande comment cette commission va pouvoir travailler correctement.

 

La suite nous a donné raison. Après plusieurs questions auxquelles les représentants de l'administrations sont incapables de répondre, la Directrice régionale prend la décision de s'accorder une suspension de séance afin de téléphoner à la société SEMCODA, qui pour mémoire à pour mission de programmer et de suivre les travaux pour le compte de la masse.

 

A la reprise, une fois les réponses apportées, la programmation immobilière est adoptée. L'UNSA demandant seulement à ce que certains arguments supplémentaires soient apportés afin que le service central de la masse voit bien l'urgence de certains travaux.

 

Une fois de plus les sujets qui fachent sont abordés lors des questions diverses.

 

1) Innondation du bâtiment de Vallorcine:

 

Ce bâtiment, maintenant inoccupé, et qui a été remis aux domaines à fait l'objet d'un dégât des eaux dans des circonstances étranges. L'administration a déposé une plainte, mais entre les lignes on devine qu'ils suspectent des agents d'en être à l'origine, ce qui provoque l'indignation des représentants du personnel. En effet les derniers à être allés dans ce bâtiment sont un représentant des domaines ainsi qu'une société à qui les domaines avaient remis les clefs.

L'UNSA intervient alors pour demander à ce que l'administration assume ses responsabilités et prenne en charge les frais éventuels, et en particulier la facture d'eau...l'EPA ne doit pas règler un centime suite à ce sinistre.

 

2) Problème de surconsommation d'eau à Modane.

 

Encore un problème d'eau, cette fois à Modane, ou suite à une "fausse manipulation" les locataires ont vu leur consommation augmenter d'une manière vertigineuse. La société à l'origine a reconnu les faits et un début de réglement à eu lieu.

Après un vif débat entre les representants de l'administration et ceux du personnel (personne ne se souvenant dans les détails de ce dossier)

l'UNSA demande à ce que celui ci soit ressorti et que l'on vérifie que celui ci est bien réglé, et que les locataires n'ont pas payé plus que ce qu'ils devaient.

 

3) Forfait horaire pour les gestionnaires de cité:

 

Enfin dernière attaque de la présidente qui entend diminuer les heures accordées aux gestionnaires des cités pour s'occuper de celles-ci.

Vincent THOMAZO lui réplique immédiatement pour lui signifier que ce points n'étant pas inscrit à l'ordre du jour de cette séance il est hors de question d'en débattre ce jour.

La présidente lui répond que son succésseur le fera et souhaite entamer le débât qui se révèle vif et met un terme à cette séance de la commission.

 

 

 

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